Discipline inventée par Alfonso Caycedo, neuro-psychiatre, il s'agit d'une méthode aux multiples influences : Hypnose, Psychanalyse, Relaxation, Psychologie, Autosuggestion, Zen, Yoga, etc…
Ces différentes influences sont utilisées comme des outils en vue d'atteindre les objectifs des sophronisés.
La sophrologie met en évidence le potentiel et les ressources que chacun possède déjà en lui !
La sophrologie est une thérapie courte où le sophrologue utilise uniquement sa voix dans des exercices de respiration, de détente musculaire et de visualisation positive, pour retrouver un équilibre entre le corps et l'esprit.
Les indications sont très larges : Gestion du stress, des émotions, retrouver la confiance en soi... Favoriser le sommeil ou préparer mentalement un événement anxiogène (permis, bac, épreuve, concours sportif, prestation scénique etc..). Gestion et maîtrise de la douleur, accompagnement de traitement, gestion des pulsions et des phobies etc...
Comment ça marche ?
1.Les moyens de la sophrologie :
La respiration contrôlée : inspiration → apnée pleine → expiration → apnée vide
La détente musculaire : contraction musculaire + relâchement musculaire = ressentis et détente
La suggestion mentale : les images, les souvenirs, les projections => entraînent des ressentis positifs
2.Les états de conscience :
Conscience pathologique : c'est une conscience altérée par une pathologie physique ou mentale.
Conscience ordinaire : c'est la conscience de monsieur tout le monde, quand l'individu appréhende les choses comme elles lui paraissent.
Conscience sophronique : celle recherchée en pratiquant la sophrologie. État de conscience idéal : on prend du recul, on relativise, on est conscient de nos capacités. Cet état nous permet de développer la pleine conscience.
Le chemin est plus long entre la conscience pathologique et la conscience sophronique.
Veille :
Hyper-vigilance : au maximum, forte émotion (adrénaline)
Vigilance : moment où on est en faculté de se concentrer sur quelque chose (stagiaire en formation par exemple)
L'attention flottante : capacité de concentration qui baisse, vigilance qui diminue (somnolence)
Sommeil :
Sommeil léger : représente 50% du temps sur une nuit
Sommeil profond : complètement isolé du monde extérieur. Phase de récupération du corps. Se voit sur le visage détendu de la personne. Représente 20% du sommeil.
Sommeil paradoxal : on émet des signes de réveils alors qu'on dort profondément.
Représente 25% du sommeil.
En dessous il y aurait le Coma, qui est encore plus profond.
Niveau sophroliminal :
Caycedo considère qu'entre la veille et le sommeil, il y a le niveau sophroliminal !
On le traverse 2 x par jour : quand on s'endort et quand on se réveille. On peut le percevoir lorsqu'on s'endort sur le canapé et quand on le fait remarquer, la personne dit ''non je regarde la tv''.
Le cerveau est très réceptif à ce qu'on lui raconte. C'est notre zone de travail. C'est dans ce niveau sophroliminal que nous recherchons à développer les ressources des sportifs. Nous le faisons ainsi en utilisant différents types de pauses : pause sophronique d'intégration (3 à 5'') et de totalisation (8 à 10''). Ce sont ces pauses qui permettront l'intégration.
De plus, afin de réellement développer ce niveau sophroliminal et abaisser le niveau de vigilance afin de créer des résultats positifs, il faudra créer une répétition de ces exercices afin d'amplifier leurs intégrations.
3.Les exercices :
Il existe 2 types d'exercices non dissociables :
- Les relaxations dynamiques : ce sont des exercices physiques, que le sportif pourra reproduire afin de créer une habitude, liés à la fois avec des respirations contrôlées et des suggestions mentales.
Ils marquent le début de la séance et permettent d'abaisser le niveau de vigilance du sportif. On en pratique entre 1 à 4.
- La sophronisation : C'est le cœur du travail et est composée de 3 éléments : une induction, qui correspond à la détente), un travail d'activation (composé d'IRTER, de visualisation et/ou d'ancrage) et une dé-sophronisation qui ramène le sportif à la vie réelle.